Underground

Boum party dans l'endroit le plus underground de la ville, ancien abattoir, ancien squat, actuel espace autogéré et futur quartier rasé/reconstruit.

Entrée sans criteres, tarif au bon vouloir, l'esprit free s'amorce des l'entrée.
Clientele diverse et surtout variée, il y a de la chemise, du polo, du sweat, du debardeur, du torse nu, des collants rouges, du grunge, du rappeur, du hardeux, de la rombiere meme, de la mettaleuse, du junk, de la roots, mon costard : de tout !

Puis on rentre dans l'arene.. : l'odeur ! drogue, tabac, sueur, c'est acre, a se demander si c'est pas un relent de l'époque Abba-tues.
On s'y fait.

On est venu avec Hip, Hop, Bernard et Bianca, Delire. Bernard n'arrive pas vraiment a se mettre dans l'ambiance, il est la, c'est tout. Bianca cherche a se dehancher, sans trop y croire. Hip est dans son élément, il commence a breaker sur de la disco.
Hop mets plus de temps, mais finit par partir en pump it up.
Delire veut me la mettre, il bouge vers moi. Va faire comprendre a un gay que c'est pas parceque sa vie t'amuse que t'es attiré par les barbus.

J'observe, il y a de tout.

le mec qui a l'impression d'etre en rythme, l'enrobée qui se lache sur le podium, le DJ qui se barre breaker des qu'il met un morceau qui lui plait, tout le monde s'en fout de tout le monde, l'apparence compte tellement qu'elle ne compte plus : on est pas la pour plaire, on est la pour s'eclater sur de la musique.

Musique qui change, toutes les thématiques sont abordée : une boum j'vous dis, sans le coté timide de l'enfance.

Terrible.

je me lache, sors mon pas de danse en quinconce peremptoire qui m'a tant valu de succes.
Ca ne loupe pas, une jolie petite brune me regarde de loin. En vrai ça doit etre le constard qui ressort bien sur le contexte vestimentaire environnant Elle a des dread, a force de regarder merlin j'ai appris a parler le dreaduique. Je lui souris, elle s'approche. On danse, enfin elle danse, moi je bouge en rythme. C'est joli, elle remue bien en harmonie sur la musique. Je peux pas m'empecher d'apprecier une femme qui sait bouger, c'est fou, c'est ce qui fait la différence pour moi.

Au bout de 20min, je lui propose une biere (il n'y a que ça ici), on y va. on sort pour prendre l'air, je commence a tenter la discution, que je suis jamais venu, que est ce qu'elle vient souvent, blablabla.. Elle m'arrete, me donne son numero ecrit sur un ticket de caisse qui trainait dans sa poche (mais quand l'a t'elle ecrit ? mystere, je ne l'ai pas vu faire. ça se trouve c'etait initialement pas pour moi. ou le ticket d'un bonhomme qui lui a filé son numero plus tot.)
m'embrasse vite fait avec une haleine a faire deceder un furet, puis repars.

S'il n'y avait pas eu cette haleine de poney carié, j'aurais gardé le numero, tiens.

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