SUPER kMANmelott

Il fait sombre a Metropolis.

L'oeil en coin, Lex Luthor se dit démoniaquement que hahaha, il ferait bien chier Superman.

Alors bon, je vous passe le process : le train qui deraille, l'avion qui s'ecrase, le gynéco qui ausculte Genevieve de Fontenay et l'oreille de Clark scan immédiatement un danger imminent de mort.
Au loin il entend Lois qui, a priori, au bruit, ne se souvient pas que pour devisser un bocal a cornichon, c'est de l'autre coté qu'il faut tourner.
Il se dit qu'il a ses priorité, malgré qu'il ait bien saisi le probleme de sa dulcinée

Il arrive sur place, partout a la fois, parcequ'il va quand meme super vite ce gourgandin.
Il choppe un poteau telegraphique qu'il plie et le place dans la continuité du train qui etait en-train (tchouchou) de dérailler.
Il attrape in-extremis l'avion qui allait s'ecraser sur une place remplie de bonnes gens typiques dans lesquels vous et moi nous reconnaitrions aisément et prefere le faire s'ecraser sur le studio d'Endemol.
Il arrive dans le cabinet du gynéco et il..

..Trop tard.

D'empathie, il prefere achever le praticien qui, ayant connu l'effroi, a le visage crispé dans une position telle que ni Dali ni Picasso ne sauraient s'y retrouver.
Il laisse s'echapper la gueuse qui ma foi, n'est dégarnie que sous le chapeau.

Alors qu'il venaient de sauver moult gens, c'est tout guilleret qu'il rentre a la maison, un bouquet de fleur dans une main et une bouteille de popers dans l'autre (c'est superman quand meme, la pharmacie se doit d'aider Lois).

Il ne frappe pas, ceux qui vivent la, ont laissé la cleeeeeeeeeef..

S'attendant a avoir une Lois qui aurait, sur nrj12, capté entre deux épisode de tv réalité l'alerte mediatisée ou son Jules avait officié et serait offerte pour une saillie de recompense sous les drapeaux américains, c'est une furie qui l'attendait.

"Et moi, tu ne m'as pas entendu alors ? je t'ai appelé pour ouvrir ce fuckin'g bocal de cornichon ! j'ai crié, et t'as pas agi !
Ha super man, hein.. Supersalope en mal de média ouais! Bordel ! et moi alors ?!"


Ca me fait penser un peu a Kaamelott d'Alexandre Astier, parfois, la vie.
Alors ouais, je dis la vie, mais je parle de la mienne, forcément. Celle qui m'anime, qui m'alerte, qui me fait penser que c'est doux, c'est drole, c'est chiant, c'est follement inaliénable et raisonnablement aliéné, tout ce bordel. tout ça pour poser des phrase dites "punch line" qui enfoncent des portes ouvertes mais qui ont leur petits succes dans ce monde ou l'impact de ce que l'on dit depend du style plus que du fond.
Vous remarquerez que ce dernier paragraphe ne sert a rien d'autre.

Kaamelot parceque dans cette série, le roi est toujours entouré de cons. Des gentils cons, des gros cons, des mechants cons, des clichés qui ne s'épanouissent que dans le canevas que l'auteur a bien voulu leur attribuer. Ils ne sont pas cons par manque d'intelligence, pour certains du moins, mais juste parcequ'ils refusent de s'ouvrir a autre chose que ce qui correpond a l'uniforme du personnage vécu. Lois n'est pas une connasse qui ne pense qu'a ses corniflard, c'est juste que sa priorité était prise sans avoir eu l'information ou la sensibilité du reste.
J'imagine que je suis comme Perceval dans Kaamelott parfois, a ne rien panner d'autre que "Donc, pour résumer, je suis souvent victime des colibris, sous-entendu des types qu’oublient toujours tout. Euh, non… Bref, tout ça pour dire, que je voudrais bien qu’on me considère en tant que Tel.", ou que "
C’est pour ça : j’lis jamais rien. C’est un vrai piège à cons c’t’histoire-là. En plus j’sais pas lire."

Par contre pour les fois ou j'ai la vue d'ensemble, que j'ouvre pas le bocal de concombre juvénile vinaigré parceque j'ai autre chose a faire, ça serait bien de me lacher la mouille, sinon on est pas sortis des ronces